Avec leurs gueules de truands, les belges de The Subs auraient pu se retrouver au casting d'un flim de Guy Ritchie. Le trio Gantois donne plutôt dans l'electro. Tendance turbine vriée à l'acide
et goût déconne/chimique. Leur récent album est très bon même s'il ne faut pas se fier au premier single extrait qui lorgne un peu trop vers les Chemical Brothers.
Doit y avoir un truc dans l'air à Gant : Soulwax, Goose, Drums are for Parades, The Glimmers, The Subs, la scène musicale dépote ! Ci-dessous le clip hilarant de My Punk où les trois larrons se
tapent Gant/Paris (le Social Club) en mobylette !
Pas le plus connu de la scène electro française, l'excellent Arnaud Rebotini n'en est pas moins un des
acteurs majeurs, option moustache à la Carreta. Il rejoint ainsi le Groupe de Recherches Musicales, créé par Schaeffer en 58 et par où sont passés Pierre Henry et JM Jarre pour ne citer qu'eux. Son
premier disque sort en 2000 sous le nom de Zend Avista; puis c'est le projet Blackstrobe (avec Ivan Smagghe au début) dont il assure la production et les voix.
Lassé des prods et des sets tout numérique/laptop, il démarre un nouveau projet sous son nom propre et s'équipe de claviers analogiques. 2 boîtes
à rythme (Roland TR 909, et TR 808) et 3 Synthés (Roland SH 101, Juno 60, et un Korg Monopoly) dont il tapisse d'ailleurs la pochette de l'album "Music Components" sorti sur Citizen, le
label de Vitalic. Les lives laissent largement la place à l'improvisation même si ils sont souvent jugés un poil courts.
Comme souvent chez Citizen l'album s'est vu réédité accompagné d'un deuxième disque de remixes.
Une sacrée famille que les de Crecy puisque la fratrie compte Geoffroy et Hervé, graphistes, le premier a notamment produit les vidéos d'animation 3D tirées de l'album Tempovision ainsi que des pubs toujours en 3D, le deuxième des courts métrages et
clips(Alex Gopher, Massive Attack...); Nicolas dessinateur de BD talentueux meilleur album au festoche d'Angoulême 98 et donc Etienne, musicien, dont il est question ici.
Depuis MotorBass en 92-94, Etienne de Crecy est resté un des héraut de l'electro à la française. Si il a délaissée la house filtrée des débuts de la French Touch pour un hip hop jazzy downtempo
(Tempovision) puis maintenant une techno plus costaude, il a su conserver un son authentique en abandonnant le laptop pour des machines, synthétiseurs et boites à rythme old school. Je vous avais
déjà parlé de ses derniers lives détonnants avec le collectif Exyzt à la scènographie et VJing.
L'excellent Fast Track et sa vraie ligne de basse, tiré du très bon album Superdiscount2 (2004) qui a cartonné partout sauf chez nous... (je ne suis pas super fan de ce vocal mix mais je ne trouve
pas la version que je joue sur You Tube, alors bon.)
A travers l'univers. Une croix l'univers? Et ouais... ENCORE Justice sur ce blog. Je sais, je ne suis pas en avance pour ma chronique mais bon, je viens de mater le documentaire(?) sur la
tournée US des french justiciers et, ma foi, ça claque pas mal. Je vais faire court: Malgré un montage fait de bouts de trucs et de machins plus ou moins glauques, vains ou rigolos, mais en tout
cas assez rock'n'roll dans l'ensemble; on sent l'ambiance de la tournée aller crescendo vers un épisode final dramatico-violent qui débouche direct sur le plus apocalyptique des live du duo.
Je me demande jusqu'à quel point ce film reste effectivement un documentaire mais le résultat vaut qu'on y jette un oeil.
(Je ne sais pas de qui est la photo à l'origine de ma peinture mais sans me vanter, ce clair obscur est de toute beauté). Bon maintenant il me reste à visionner "Part of the week ends never die"
de Soulwax. Une autre claque en live version en perspective. Aïe donc.
Yuksek joue à la soirée de clôture de cette dixième édition de Nördik Impakt. Il fait monter, seul sur
scène, une excellente mayonnaise electro rock au vignaire de pop. Il vient de Reims. Dailleurs le champagne va très bien avec un homard mayonnaise.
Il est par ailleurs membre du très bon trio Klanguage et co-producteur de son collègue Brodinski, tous de Reims également.
Ca faisait un moment que je n'avais pas posté de trucs faits sur papier. Ca change, hein?
Ca faisait un moment que je devais faire ce post à propos d'Alex Ridha aka Boys Noize, seulement je n'arrivais pas à trouver d'image de lui où il ne se
cachait pas le visage, complexé qu'il est par cette barre de sourcils à la Emmanuel Chain... Bon. Originaire de Hambourg, il produit donc depuis 98 et sort son premier EP vers 2004 sur le label de
dj Hell, Deejay Gigolo rec. Il enchaine ensuite les remixes, caractèrisés par un énorme son distort pourtant très net. En 2005, il fonde son propre label Boys Noize Records, fatigué d'attendre que
les labels ne se decident à sortir ses prods. Il y signe son pote D.I.M avec qui il forme le duo Einzeller, les corses Les Petits Pilous, Puzique ou encore Housemeister. Son album Oï Oï Oï
est sorti en 2007. Si tu le vois en live baisser son casque de didji devant ses yeux c'est qu'il va jouer son remixe de Phantom part.2 de Justice. Un gimmick.
A 21 ans, le gars Brodinski s'est déjà taillé une solide réput' de dj puisqu'il a partagé
l'affiche avec les plus grands, de 2many dj's à Eroll Alkan, et joue d'Osaka à Barcelone. Avec 2 très bons EP et une bonne quinzaine d'excellents remixes, il est aussi producteur, aidé en cela par
son pote reimois, Yuksek. Il sera aux Transmusicales de Rennes le 6 décembre. Moi aussi. (edith= prochain post vers 18:00)
TchüSS, les cheums!
Encore un groupe from down under (comprenez l'Australie), le duo PNAU commence à faire du bruit par chez nous et c'est tant mieux! L'album éponyme sorti
l'an dernier est leur troisième en titre, leur single Wild Strawberries est coproduit avec Feadz, d'autres titres avec Ladyhawk ou VanShe, et pourtant ils ne sont toujours pas distribués en
France...
I feel like shit (Suicidal Tendencies).
Rien à voir.
D'après une tof prise il y a deux ans aux Transmusicales, Pedro Winter. Je sais j'en avais déjà parlé ici ( d'où le titre). Le patron de l'écurie Ed Banger a sorti récemment un nouvel album sampler
du label avec que des inédits. A la vôtre!
TchüSS, les cheums!