12 novembre 2008
3
12
/11
/novembre
/2008
00:41
Lundi soir je suis allé voir la soirée Block Party au Cargö de Caen. Avec à l'affiche quelques unes des légendes vivantes du hip hop, cette soirée se jouait à guichet fermé. On attaque avec la
troupe de F2 Louise. Tu te souviens du B-boy qui présentait les figures
avec Sidney à la télé, Frank le breaker fou des PCB? Eh ben c'est lui, F2 Louise. Leur spectacle de danse était une excellente mise en bouche pour ce mini
festival du hip hop old school, épaulés par Dj Netik aux platines. Ensuite c'était à Guru et Jazzmatazz de prendre possession de la scène. Accompagné du
MC/producteur Solar (non non, pas Claude!), du dj Doo Woop, d'un clavier Rhodes/saxo alto/guitare/flûte et d'un trompettiste excellent mais presque trop présent, Guru, visiblement en grande forme,
nous gratifie d'un long set reprenant même certains morceaux de Gangstarr, son autre formation. Entre chaque morceau, il lâche des big up à ses homies, on dirait le botin du hip hop. Tout le monde
y passe sauf MC Solaar.

Après une pause clope dans l'espace fumeur exterieur bondé et quasi-inaccessible, retour devant la scène où Kurtis Blow, premier rappeur à avoir signé chez une major(en 79!), a déjà commencé son show. Un sacré entertainer, celui-ci! Accompagné d'un cd sur lequel il a pré-mixé tous les plus fameux breaks du early hip hop, il tchatche avec le public, rappe avec le sourire, et même, quand la troupe F2 Louise le rejoint sur scène pour un petit battle dance improvisé sur "these are the breaks", il y va de son spin! A presque 50 balais, je dis respect. Vraiment un bon moment.

Après ma batterie de telephone m'a laché pendant que je faisait une vidéo du set de Q-Bert. Donc plus de fotos. Pas de vidéo non plus, le son était tout bonnement abominable et je les ai donc effacées.
Q-Bert, donc. Comme il fallait s'y attendre, sa technique est imparable. Petit exercice pour le prouver: Il commence sur un break hip hop (vers 90-100 bpm) et fait une routine de scratch puis refait la même en pitchant à 120, puis à 140 pour finir au dessus de 180, plus vite que de la drum'n'bass. A cette vitesse, le simple fait de poser la main sur le vinyl au début de la boucle relève de la prouesse. Il fait preuve d'une aisance folle mais l'ennui guette sur la longueur. Il fini son set en laissant un disque tourner et se barre sans applaudissements...
Après tant de dexterité, dj JS1, aux platines avec Rahzel n'a plus le choix: Il attaque masqué et seul sur scène avec une démo de scratch acrobatique qui le verra finir debout sur une chaise à faire du beat-juggling, son pied droit sur le cross fader! Puis il introduit le"beat boxin' champion of the woooooorld" : RAHZEL. Là encore, du grand spectacle. Les sons que sort ce mastard sont impressionnants. De la plus vibrante des basses à des voix feminines troublantes de vérité! Il balance plusieurs des tracks de son album et se livre à quelques exrecices démonstratifs et impliquant le public. JS1 balancera quelques disques, Razhel l'arrête, fanfaronne au micro:"Anything JS1 can play I can make it better" et le public de répondre "No you can't"; _"Yes I can"; _"No you can't" Puis il commence et reconstruit tout le morceau au micro! Sur le dernier titre du set, il fait _ en même temps_la batterie, la basse, le chant féminin et les choeurs! "The beat and the chorus at the same time!" Chapeau casquette! Ah oui, à noter aussi son imitation d'Optimus Prime des Transformers, robot walk et bruitage à l'appui. Terrible! "Transformers, robots in disguise!"
Pour finir, la dernière légende de la soirée: Grand Master Flash, cinquante ans cette année. Il enchaine les galettes à grande vitesse, attaquant, c'est normal, par les plus vieux hits, dont son fameux "the message". "It's like a jungle sometimes it makes me wonder how I keep from going under". La technique de scratch et de djing est plus brute de décoffrage, c'est le moins qu'on puisse dire! Il se fait parfois aider de son assistant qui lui tend les disques, dans l'ordre et sans leurs pochettes. Le reste du temps, celui-ci agite devant la foule une serviette blanche ou boit des cannettes de Red Bull... GMF exhorte la foule à mettre les bras en l'air à chaque morceau, fait des cuts "Come on Paris, somebody say: HOOO" et tout le monde de répondre HOOO. Sauf qu'on était à Caen, personne ne le lui a dit? Il n'hesite pas à passer du Queen, et du Bowie(Let's dance), et puis du Nirvana, et allez un petit White Stripes avant de revenir du côté de la west coast... Bon ben il est quatre heure du mat' et il faut arrêter. C'était fresh, mec!

Après une pause clope dans l'espace fumeur exterieur bondé et quasi-inaccessible, retour devant la scène où Kurtis Blow, premier rappeur à avoir signé chez une major(en 79!), a déjà commencé son show. Un sacré entertainer, celui-ci! Accompagné d'un cd sur lequel il a pré-mixé tous les plus fameux breaks du early hip hop, il tchatche avec le public, rappe avec le sourire, et même, quand la troupe F2 Louise le rejoint sur scène pour un petit battle dance improvisé sur "these are the breaks", il y va de son spin! A presque 50 balais, je dis respect. Vraiment un bon moment.

Après ma batterie de telephone m'a laché pendant que je faisait une vidéo du set de Q-Bert. Donc plus de fotos. Pas de vidéo non plus, le son était tout bonnement abominable et je les ai donc effacées.
Q-Bert, donc. Comme il fallait s'y attendre, sa technique est imparable. Petit exercice pour le prouver: Il commence sur un break hip hop (vers 90-100 bpm) et fait une routine de scratch puis refait la même en pitchant à 120, puis à 140 pour finir au dessus de 180, plus vite que de la drum'n'bass. A cette vitesse, le simple fait de poser la main sur le vinyl au début de la boucle relève de la prouesse. Il fait preuve d'une aisance folle mais l'ennui guette sur la longueur. Il fini son set en laissant un disque tourner et se barre sans applaudissements...
Après tant de dexterité, dj JS1, aux platines avec Rahzel n'a plus le choix: Il attaque masqué et seul sur scène avec une démo de scratch acrobatique qui le verra finir debout sur une chaise à faire du beat-juggling, son pied droit sur le cross fader! Puis il introduit le"beat boxin' champion of the woooooorld" : RAHZEL. Là encore, du grand spectacle. Les sons que sort ce mastard sont impressionnants. De la plus vibrante des basses à des voix feminines troublantes de vérité! Il balance plusieurs des tracks de son album et se livre à quelques exrecices démonstratifs et impliquant le public. JS1 balancera quelques disques, Razhel l'arrête, fanfaronne au micro:"Anything JS1 can play I can make it better" et le public de répondre "No you can't"; _"Yes I can"; _"No you can't" Puis il commence et reconstruit tout le morceau au micro! Sur le dernier titre du set, il fait _ en même temps_la batterie, la basse, le chant féminin et les choeurs! "The beat and the chorus at the same time!" Chapeau casquette! Ah oui, à noter aussi son imitation d'Optimus Prime des Transformers, robot walk et bruitage à l'appui. Terrible! "Transformers, robots in disguise!"
Pour finir, la dernière légende de la soirée: Grand Master Flash, cinquante ans cette année. Il enchaine les galettes à grande vitesse, attaquant, c'est normal, par les plus vieux hits, dont son fameux "the message". "It's like a jungle sometimes it makes me wonder how I keep from going under". La technique de scratch et de djing est plus brute de décoffrage, c'est le moins qu'on puisse dire! Il se fait parfois aider de son assistant qui lui tend les disques, dans l'ordre et sans leurs pochettes. Le reste du temps, celui-ci agite devant la foule une serviette blanche ou boit des cannettes de Red Bull... GMF exhorte la foule à mettre les bras en l'air à chaque morceau, fait des cuts "Come on Paris, somebody say: HOOO" et tout le monde de répondre HOOO. Sauf qu'on était à Caen, personne ne le lui a dit? Il n'hesite pas à passer du Queen, et du Bowie(Let's dance), et puis du Nirvana, et allez un petit White Stripes avant de revenir du côté de la west coast... Bon ben il est quatre heure du mat' et il faut arrêter. C'était fresh, mec!